DAVID GIROIRE COMMUNICATION

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À PROPOS GALERIE?!

Derrière l’agence David Giroire Communication se cache GALERIE!, un lieu expérimental dans un cadre intimiste pour des expositions singulières. Car pour David Giroire, la communication n’est pas une fin en soi mais plutôt un moyen de créer des connexions. De la mode aux intérieurs, du design à l’art, l’agence tisse des liens entre les formes de création les plus variées, comme si l’esprit de curiosité de Jean Cocteau continuait d’habiter ces lieux, où il vécut autrefois. C’est donc naturellement que GALERIE! a commencé à accueillir des expositions pendant la FIAC 2018. Ce fût d’abord un coup de cœur pour les autoportraits de Paul Mpagi Sepuya mis en scène par le curateur américain Jay Ezra Nayssan, puis pour le travail pluridisciplinaire de l’artiste Joseph Schiano Di Lombo et ainsi de suite, jusqu’à aligner désormais une véritable programmation résolument personnelle.

contact@davidgiroire.com

Exo Exo - ‘Les yeux rouges’ - vue d’exposition, Paris, 2020 (courtesy of the Artists and Exo Exo)
Julie Villard & Simon Brossard - ‘Lonely Toon’ - 2020 (courtesy of the Artists and Exo Exo)
Julie Villard & Simon Brossard - ‘Pleasure box II’ - 2020 (courtesy of the Artists and Exo Exo)
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  • ‘Les yeux rouges’

    Curated by Exo Exo

    11.09.2020

    26.09.2020

    ‘Les yeux rouges’

    Curated by Exo Exo

    10.09.2020

    26.09.2020

    Julie Villard et Simon Brossard,
    accompagnés de dessins de Hans Bellmer

    Hans Bellmer est né en 1902 dans l’actuelle Pologne. Julie Villard et Simon Brossard en 1992 et 1994 en France. Entre ces deux rivages, la traversée est géographique, temporelle, elle entraîne des mutations matérielles et des révolutions sociales, des changements d’habitudes. Rien n’est identique sur ces deux rives à l’échelle du groupe comme à l’échelle de l’individu. Entre les échanges épistolaires sur la poupée grandeur nature qu’Oskar Kokoschka voulait se faire fabriquer pour le consoler de sa rupture amoureuse et l’imagerie gastronomique, l’esthétique post-industrielle et les références aux cartoons et au cinéma des années 80, la dérive est vertigineuse. Pourtant, de ces deux berges jaillit un désir glouton pour les délices du corps, une érotisation de l’anatomie - humaine ou pas d’ailleurs - à partir de formes toujours étirées, courbées, brutalisées, fétichisées et perverties. Les bêtes ou plantes exotiques de Julie Villard et Simon Brossard dévoilent leurs appétit carnivores en même temps que leurs orifices, leurs bouches, leurs yeux ou leurs mamelles, dans une explosion anatomique. Le bar aux reflets couleur pétrole accompagne cette ivresse. On a faim comme on a soif. Autour, les anamorphoses humaines ou organiques de Bellmer nous rappellent que quand on a faim et soif, la mort n’est jamais loin. Asséchées mais voraces, les créatures à l’œuvre ici cherchent à vampiriser d’autres espèces dans un désir insatiable d’hybridation. Les yeux rouges, fatigués, continuer à nager pour rejoindre l’autre rive.

    - Elisa Rigoulet

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    ‘Avenue Montaigne’

    MarieVic

    20.06.2020

    10.07.2020

    Avenue Montaigne est un travail photographique réalisé pendant le confinement à Paris. Il s’agit d’une apologie du vêtement ainsi que d’une réflexion sur l’idée de distance sociale. MarieVic a invité sa mère Geneviève à participer à un rituel : tous les jours, elles ont utilisé l’heure consacrée aux activités sportives pour se saluer, de loin. L’idée était de maintenir un lien malgré la distance, faire communauté en dépit de l’isolement. Le point de rencontre était la légendaire Avenue Montaigne et l’objet du rendez-vous l’occasion d’un portrait. Les deux se sont donc retrouvées jour après jour sur l’avenue déserte. Leur capacités perceptives réduites à l’image, elles ont choisi l’habillement comme mode d’expression. À chaque retrouvailles correspondait une nouvelle tenue, un mouvement d’humeur. Avenue Montaigne est un exercice de style photographique. L’histoire ne change pas, deux être se présentent l’une à l’autre. Chaque jour une image, chaque jour une nouvelle peau. L’expression changeante mais constamment renouvelée d’un désir d’être ensemble.

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    ‘Screen Tests’

    Andy Warhol

    23.01.2020

    06.02.2020

    WARHOL LE CINÉASTE

    Toutes les formes d’expression artistique abordées par Andy Warhol se ramènent toutes à des portraits. Le cinéma lui a permis d’aller plus loin dans cette démarche car c’est sur la pellicule qu’il a le mieux capturé la vie de ses sujets. De 1964 à 1968, Andy Warhol tourne des centaines de « screen tests », une suite de films exquis comme autant de portraits intimes de centaines d’individus, anonymes ou célèbres, comme les héritières Edie Sedgwick et « Baby Jane » Holzer ou la rockstar Lou Reed, lui ayant un jour rendu visite à la Silver factory. « Je n’ai qu’un désir : trouver des gens formidables et les laisser agir à leur guise, leur permettre de mener leurs conversations habituelles. Ensuite, je n’ai qu’à laisser tourner la caméra et cela constitue un film. »

    JAMES HEDGES

    James Hedges est inclus dans le top 100 des collectionneurs américains. Il traque depuis 12 ans tous les musts de l’art des années 60 à 80 et est particulièrement passionné par le travail de Andy Warhol. James Hedges détient la plus grande collection de photographies de Warhol au monde incluant celles du photomaton de Times Square ou autres polaroids. Il étend ensuite sa collection en acquérant des fameux « screen tests », ces portraits animés filmés par le maitre du pop-art, grâce à son amitié avec Pat Hackett, la biographe officielle de Andy Warhol. Sans cesse à la recherche d’espaces pour exposer sa collection exceptionnelle d’œuvres, la GALERIE! de David Giroire où vécut Jean Cocteau s’impose comme une évidence pour James Hedges. En effet, Andy Warhol vouait une grande admiration au poète dont il croqua le portrait à plusieurs reprises.

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    ‘Escale’

    Jerome Robbe

    16.10.2019

    02.11.2019

    En tant que peintre contemporain, je m’inscris dans une tradition de la peinture qui n’a cessé de questionner les outils et les supports. Travaillées à plat, les peintures de Jérôme Robbe s’inscrivent dans l’héritage du modernisme américain à travers l’utilisation du all over qui incite le spectateur à entrer dans le tableau. Leurs surfaces miroitantes renverraient quant à elles aussi bien aux White Paintings (1950), Solstice et Soundings (1968), c’est-à-dire à la jeunesse de Rauschenberg, qu’aux séries de la maturité Borealis (1990) et Night Shade (1991) dont les œuvres blanches et réfléchissantes ou celles en plexiglass, cuivre et aluminium intègrent, dans le tableau, à la fois l’image, la présence du spectateur et l’espace environnant.
    Les surfaces bleutées, argentées et cuivrées, mates et/ou brillantes des peintures de Jérôme Robbe évoquent autant la condensation de la vapeur d’eau sur une vitre, le lit d’un ruisseau qu’une image atmosphérique. Le caractère réfléchissant des tableaux piège le regardeur à la surface de l’œuvre dans des apparitions plus ou moins fantomatiques voire déformées par les ondulations du support. Le geste de la main ne marque pas une intention, une apposition, il s’agit de créer un phénomène : celui de transformer une matière première en quelque-chose d’immuable. Si la référence initiale est celle d’un ciel ou d’une surface aqueuse les nombreuses couches de vernis jouent sur la déperdition dans la représentation, créant une impression d’inquiétante étrangeté. Ainsi, les peintures récentes de Robbe se situeraient entre une tradition moderniste de l’absolu de l’art, libéré de toute référence externe, en tant que pur traitement d’un matériau spécifique, et la rupture avec cette tradition opérée par Rauschenberg qui s’oppose à toute forme d’autonomie de l’œuvre. De cet art absolu dont la pensée s’observe dès le premier romantisme à l’art comme image du monde, Jérôme Robbe semble avoir opéré une synthèse.

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    ‘Mysique Pour Arp’

    Joseph Schiano Di Lombo

    06.09.2019

    30.09.2019

    Tout commence par un hasard. En mars dernier, Joseph Schiano di Lombo tombe face à (pré)face avec les Jours effeuillés, un recueil des textes du poète, peintre et sculpteur Jean Arp (1886-1966). Le lendemain, il arpente les rues de Clamart en direction de la maison de l’artiste, aujourd’hui transformée en musée. Il rencontre alors les sculptures du jardin, nues comme des verbes, concrètes comme des carpes, en pâmoison sous les caresses des visiteurs gantés. À leur vue, Joseph reçoit un harpon (un arpon ?) en plein cœur. La pointe est lisse et claire, en ronde-bosse, et la morsure délicieuse. La première idée qu’il saisit s’avère — mais c’est souvent comme ça qu’il les préfère — un peu légère : pourquoi ne pas écrire une sonate pour Arp ? De cette simple homonymie s’esquissent quelques partitions graphiques, puis s’élargit l’idée ; le canal arpien s’échauffe, la sonate fait place à des dessins, des poèmes, des volumes et des arpèges, composant un cycle pluridisciplinaire. Arp, qui, de son vivant, valorisait le travail collectif, troquant l’égotisme du créateur solitaire contre l’isthme solaire des poignées de main, résonne comme la note fondamentale de l’accord, devient le point d’attraction autour duquel s’improvisent les concrétions, le leitmotiv assumé d’un contrechant à travers lequel Joseph affirme sa posture de ré-interprète.

    Cette drôle de mysique (prononcer musique) a trouvé ses quartiers au Jardin du Palais Royal, chez David Giroire, lors d’une exposition en septembre 2019. L’occasion de saisir ce que cache le mystérieux i-grec et de voyager dans un joyeux contrepoint de pratique en pratique, entre la spiritualité de l’hommage et l’intimité détendue des cabinets de curiosités. Ce mois d’exposition a été clairsemé de récitals in situ, en présence des œuvres plastiques et en écho avec elles. À l’instar de Schumann, qui composait à partir du nom de son amie imaginaire Meta Abegg, nous avons rêvé la voix tue d’un des précieux absentéistes de ce monde, dans une suite pour harpe horizontale (nous parlons du piano) composée et interprétée par Joseph. Nous avons aussi renoué avec la harpe et l’arc musical, ces cordes sensibles et séculaires auxquelles les Pythagoriciens attribuaient des vertus cathartiques. Du reste, la musique telle que Joseph nous invite à l’entendre n’a pas d’autre motif : à l’instar de la lyre orphique, qui envoie tous les excités chez Morphée, la sienne cherche à tempérer les tempétueux et à mettre des vagues dans les mers trop calmes. Le tout en suivant deux déités cardinales : Lumière, d’abord, et sa sœur Légèreté.

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    ‘Amitiés’

    Curated by Exo Exo

    20.03.2019

    06.04.2019

    L’amitié est une pratique sociale fondamentale. Elle se définit par notre attachement à un groupe autant qu’elle en est l’origine. Elle éprouve son endurance à la nature des liens qui la constituent. Je me rapproche de toi parce que. Je tiens à toi parce que. Je reste avec toi parce que. Ce qui la rend possible est aussi ce qu’elle rend possible. C’est pourquoi elle a une si grande place dans le travail. Elle est faite d’usages, d’habitudes, de confort, d’épreuves, de bienveillance. Elle est la communauté dans ce qu’elle a d’ambigu ; d’accueillant mais d’étroit, de grégaire mais de soudé.

    Presque tout ici est une histoire de connexions, d’intérêts, d’interactions. Si l’affection n’est pas un motif suffisant pour penser une exposition, elle prend néanmoins tout son sens lorsqu’elle est le témoin génial d’attirances qui deviennent des échanges, de rencontres hasardeuses qui deviennent des projets. Quand la motivation première - À quoi donc vas-tu bien pouvoir me servir ? - devient compassion, identification, émulation.

    L’amitié est à l’origine d’incroyables situations, d’incroyables puissances. Elle est classique, ne vieillit pas, était la même il y a 100 ans. Elle opère pour soi comme force et soutien. Elle prouve la valeur du groupe dans sa dimension nécessaire, sauvage. Nos besoins se répondent. Elle est à la base de tout commerce, avant l’internationalisation des échanges, les moyens de transport modernes, la consommation sur internet. Je t’échange ça contre ça. Encore faut-il que je te connaisse. Elle prend soin et se déploie comme un fantastique moyen de transmission. De toi à moi, de moi à lui, à elle. Elle est un outil social, active les différences et permet l’émergence du nouveau dans un climat autre que celui de la défiance. Je m’appuie sur toi. Tu te reposes sur nous.

    – Elisa Rigoulet

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    ‘Youth’

    Alon Shastel

    09.11.2018

    18.11.2018

    Alon Shastel crée des images depuis qu’il est enfant. A 10 ans déjà, il utilisait un appareil photo analogique, et il développait ses clichés dans une chambre noire installée à l'arrière d'un vieil autobus. La pellicule lui permet d’aller au plus près des visions nostalgiques issues de ses lointains souvenirs. Il montre souvent des jeunes gens dans des paysages naturels, échos de son enfance en Israël. La jeunesse, capturée avec une sensualité brute, reste un thème essentiel de sa création. Ses modèles, le plus souvent repérés dans la rue, apparaissent à l’état naturel, visages non maquillés, affichant leurs émotions sans filtre. Mais son travail va au-delà d’une représentation superficielle d’adolescents réconciliant beauté et gaucherie. Il décèle des résonances plus profondes chez les individus - des qualités cachées qui peuvent être à la fois intimes et exprimées en toute spontanéité.

    Alon Shastel, né en 1991 à Tel Aviv, est un photographe vivant entre Paris et Tel Aviv.

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    ‘Paul Mpagi Sepuya’

    Curated by Del Vaz Projects

    12.10.20180

    20.10.2018

    À l’occasion de son exposition personnelle pour Del Vaz Projects, Paul Mpagi Sepuya présente une série de collages à partir d’épreuves photographiques réalisée récemment lors d’une résidence chez Lightworks, à Syracuse, dans l’Etat de New York. Selon les propos de l’artiste : « Les différentes significations du terme « darkroom », à la fois suggestives et se superposant, sont plongées au cœur de mon travail en ce moment. Cela s’appuie aussi bien sur l’origine historique du savoir-faire du photographe que sur le nom donné au lieu d’échange exclusif bien que marginal de la sexualité queer et des minorités. Le fond en velours noir de l’atelier du photographe ne se contente pas de sculpter son sujet devant lui, mais il créé un espace antérieur duquel une nouvelle interaction peut surgir. Au sein de mes photographies, j'incarne le tissu occultant lorsqu’un reflet de l’appareil ou du trépied ne s’y est pas substitué. Mes mains ajustent, touchent et manipulent. J’alterne les passages devant ou derrière l’objectif et mon reflet apparait lui dans le miroir. Mon corps et la silhouette noire du trépied de l’appareil font apparaître l’accumulation sous-jacente de la matière sur la surface du miroir. Je souhaite exister d’une façon ambiguë dans ces photographies. Mon rôle en tant que photographe est d’arriver à un compromis ; osciller entre la précision du dispositif photographique et la perte de toute rationalité par excès d’érotisme. »

    Paul Mpagi Sepuya (né en 1982 à San Bernardino, CA) vit et travaille à Los Angeles où il a obtenu en 2016 un MFA en photographie à l’Université de UCLA. Entre 2000 et 2014 Sepuya a vécu à New York, obtenant un BFA de la New York University’s Tisch School of the Arts en 2004. Il est un des lauréats 2017 des bourses de la Fondation Rema Hort Mann pour les artistes vivant à Los Angeles. L’ɶuvre de Sepuya figure dans de nombreuses collections parmi lesquelles celles du Museum of Modern Art, New York, Whitney Museum of American Art, New York, Solomon R.Guggenheim Museum, New York.

    Fondé en 2014 par de Jay Ezra Nayssan, Del Vaz Projects est un espace d’exposition situé dans son propre appartement à Los Angeles. L’objectif de cet espace est de procurer aux artistes une plateforme alternative pour y développer expositions, performances, projections et workshops. Le nom Del Vaz tire ses racines du Farsi dast-o-del vaz, qui signifie être à la fois généreux et sincère. Il s’agit de la seconde exposition de Del Val Projects à Paris après Tulipomania qui réunissait en mai 2015, dans l’appartement de Daniele Balice, les créations de Michael Assiff, Pierre Blanchereau/Debeaulieu, Will Benedict & Sergei Tcherepnin, Julien Ceccaldi, Sterling Crispin, Valerie Keane, Francis Picabia et Man Ray.

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    GALERIE! par David Giroire Communication
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